Une personne qui décède peut laisser ses dernières volontés, qu’il est alors important de respecter. Ces dernières sont généralement relatives à l’organisation de ses obsèques et de sa succession. Elles peuvent être inscrites sur différents types de support. Alors, comment les réaliser ?
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Le contrat d’obsèques
La personne décédée peut avoir prévu et organisé à l’avance ses obsèques, avec les services de pompes funèbres. Les Pompes funèbres de la Lumière à Biot proposent notamment ce type d’accompagnement. Une fois le moment venu, l’entreprise informe alors les proches du défunt sur les dernières volontés de ce dernier.
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En temps normal, l’ensemble de l’organisation des obsèques a alors déjà été prévu dans un contrat de prévoyance. Cela évite à l’entourage de supporter les charges financières qui y sont liées, ainsi que les différents choix difficiles à faire, après un choc émotionnel lié à la perte d’un proche.
Le contrat d’obsèques contient d’ores et déjà toutes les modalités liées aux obsèques : cercueil, inhumation ou crémation, cérémonie religieuse ou civile, soins de conservation, articles (cercueil, capiton, urne, fleurs, plaques…) et autres services (faire-part de décès sur internet, avis d’obsèques dans la presse, diffusion de la cérémonie en streaming, don pour une association…).
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L’organisation des funérailles dans l’ensemble est alors prise en charge par l’entreprise : le transport du défunt vers le lieu de repos, ainsi que la réalisation des démarches administratives (déclaration de décès à la mairie, démarches auprès du cimetière, du crématorium et des organismes comme la caisse de retraite, la banque, l’assurance, l’employeur…).
Le testament
Le défunt peut également avoir écrit et fait sceller un testament chez le notaire. À son décès, il faudra alors se rendre chez ce dernier pour connaître les dernières volontés de la personne disparue.
Vous pouvez également consulter le Fichier Central des Dispositions de Dernières Volontés (FCDDV), disponible sur le site www.adsn.notaires.fr, pour connaître le contenu du testament. Il permet notamment aux proches de savoir si le défunt a bel et bien laissé un testament et ce qu’il contient.
Si les notaires y ont un accès gratuit, le service est payant pour le reste du public.
Décès : que se passe-t-il lorsqu’aucune disposition n’a été prise ?
Il arrive néanmoins que la personne décédée n’ait pas rédigé de contrat d’obsèques ni de testament. Dans ce cas, ce sont les personnes à qui elle a fait part de ses dernières volontés à l’oral qui doivent les faire respecter.
Si aucune volonté n’a été exprimée, les héritiers décident eux-mêmes des modalités des obsèques et tous les frais y afférents leur incombent. Là encore, il est conseillé de faire appel à une entreprise de pompes funèbres, pour vous faciliter la tâche. Elle pourra s’occuper de l’organisation des funérailles en urgence et vous conseiller pour toutes les démarches nécessaires.
Les limites au respect des dernières volontés
Si le défunt a exprimé ses dernières volontés, à travers un testament par exemple, il est obligatoire de les respecter. Il existe toutefois des limites. Il est notamment important de ne pas aller à l’encontre de l’ordre public et des bonnes mœurs.
Ainsi, il faut savoir que, en dehors du don de corps à la science, les deux modes de sépulture admis en France sont uniquement l’inhumation et la crémation. La cryogénisation est, quant à elle, interdite.
Toute atteinte à la dignité de la personne est également interdite et les dernières volontés du défunt doivent être conformes aux règles d’hygiène, notamment en ce qui concerne la dispersion des cendres. Il faut pour cela obtenir une autorisation de la Mairie concernée. L’inhumation hors cimetière est aussi strictement réglementée.