Récemment, un porte-parole d’EDF a eu à déclarer sur Reuters que le géant français allait bientôt procéder à des vérifications sur environ 12 réacteurs nucléaires. Ces tests auront lieu lors des prochaines phases de maintenance. Dès lors, il a tenu à préciser que certains arrêts pourraient être plus longs que prévu et ceci pourrait impacter sur le planning du grand carénage, autrement dit, les grands travaux prévus par EDF dans le but de prolonger la durée de vie de ses réacteurs.
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Une vérification qui va porter sur toutes les pièces
Pour cette nouvelle phase de vérification qui s’annonce minutieuse, EDF va se pencher toutes les pièces de réacteur afin de s’assurer qu’elles ne présentent aucun défaut. EDF va surtout chercher à trouver des défauts de même nature que ceux qui ont été trouvés sur la cuve de l’EPR en construction à Flamanville (Manche). En effet, la cuve présentait alors une anomalie dans la composition de l’acier qui présentait un risque de fragilisation. Ce qui ne permettait pas une certification établissement nucléaire. Dès lors, le fabricant de ces cuves a tenu à analyser toutes ses pièces sorties de son site. Selon un récent rapport de l’Autorité de sureté nucléaire, Areva a identifié pas moins de 87 irrégularités portant sur des équipements installés sur le parc nucléaire.
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Pas de précisions sur les réacteurs concernés
EDF n’a pas voulu apporter plus de précisions sur l’identité des réacteurs concernés par les tests de l’ASN. Toutefois, les inquiétudes concernent surtout le générateur-vapeur du réacteur 2 de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) et du générateur de vapeur du réacteur 4 de la centrale de Bugey (Ain).
De son côté, l’ONG Greenpeace a tenu à enquêter et surtout publier un rapport sur ces différents dysfonctionnements. Elle est arrivée à la conclusion selon laquelle la cuve du réacteur de l’EPR doit être détruite. Le rapport montre, par ailleurs, que l’usine « Creusot Forge d’Areva » ne dispose pas des qualifications techniques requises, notamment la certification établissement nucléaire, et ne maîtrise surtout pas les procédures de vérification de la sûreté dans les différentes étapes de la fabrication des pièces.
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Un 3e plan de gestion en vue
L’ASN vient de publier un 3e plan de gestion du risque lié au radon. Ce plan est censé couvrir la période allant de 2016 à 2019 et donne la priorité à l’information et à la sensibilisation du public. Dès lors, son action s’appuie sur deux mesures phares : l’information obligatoire des acquéreurs et des locataires de biens immobiliers sur les risques sanitaires liés au radon et la prise en compte de ce risque dans le dispositif de gestion de la qualité de l’air.