Connaissez-vous une œuvre politique en littérature dont l’influence est ressentie en France et à l’échelle mondiale ? Rédigés par des écrivains essayistes, les essais politiques ne peuvent être ignorés au vu de leur impact sur la société.
Plusieurs essayistes tels que Nicolas Gomez Davila, Alain de Benoist et Chantal Delsol, produisent des ouvrages de ce genre. Pour précision, un essayiste politique est un écrivain qui se consacre principalement à l’écriture d’essais politiques. Voici quelques œuvres essayistes politiques contemporaines.
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Plan de l'article
Théologie de l’histoire et crise de civilisation
L’auteur Juan Donoso Cortès est très connu parmi les nombreux réprouvés de la littérature européenne. Les raisons qui expliquent la haine à son égard vont au-delà de l’opposition liée à la politique. Elles sont plutôt liées à l’idiosyncrasie de la personne et relèvent d’une nature métaphysique.
Remettre en valeur le principe religieux, décrier l’échec du progressisme, affirmer que toute question politique et humaine importante implique la théologie, que la perte de la religion conduit inévitablement à la perte de la culture d’une société, que le rejet du catholicisme est la cause de la crise civilisationnelle…
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Toutes ces choses sont considérées comme des actes impardonnables par de nombreux fanatiques idéologiques. À une époque où le monde semble admettre le déclin inévitable des prophéties laïques, la critique donosienne de l’individualisme, du collectivisme, de l’économisme et du mondialisme est d’actualité.
Le Moment populiste d’Alain de Benoist
La désaffection croissante de certains citoyens envers les partis politiques en place et la classe politique en général, au profit de nouveaux mouvements « populistes », constitue assurément le plus grand changement dans l’univers politique depuis au moins vingt ans.
Partout, on note la grande disparité entre le peuple et la classe dominante de la Nouvelle Classe. De nouvelles divisions voient le jour, rendant désuète la dichotomie traditionnelle entre droite et gauche. De quoi parle-t-on réellement lorsqu’on évoque le terme « populisme » ?
Est-ce simplement un signe d’une crise générale de la représentation politique ? une idéologie en soi ? Le populisme est-il plutôt un style particulier ? Est-il possible de le percevoir comme étant une demande démocratique fondamentale face à l’élite ?
Répondant à l’accusation d’avoir abandonné la politique et de chercher à diriger sans l’implication du peuple, cet essai politique examine les aspects politiques, sociologiques et philosophiques du débat.
Les horreurs de la démocratie : une œuvre de Nicolas Gomez Davila
Nicolas Gomez Davila (1913-1994) dédie sa vie à la pratique de la lecture et de l’écriture. Dans sa demeure, sa bibliothèque représentait le cœur de son foyer, un endroit propice à la réflexion et à la contemplation, inspiré de la littérature de l’Europe d’autrefois.
Les démocrates utilisent le terme de démagogie lorsqu’ils sont effrayés par la démocratie. Le principal désir de l’artiste contemporain est d’être critiqué par la société et loué par la presse. Les opinions révolutionnaires constituent la seule voie dans la société actuelle pour obtenir une position sociale respectée et tranquille.
Le Progrès se résume à prendre à l’homme ce qui le rend noble, afin de lui vendre à bas prix ce qui le dégrade. Depuis deux cents ans, le peuple supporte à la fois ceux qui l’exploitent et ceux qui tentent de le libérer. La recherche d’égalité sociale a été sacrifiée au profit de la puissance de l’argent. En outre, la garantie d’égalité économique sera obtenue en échange de la suprématie totale de l’État.
La décadence de l’universalité de Chantal Delsol
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale et la chute du mur de Berlin, beaucoup pensaient que la perspective du monde, basée sur l’individualisme libéral, le cosmopolitisme et la démocratie des droits de l’homme, avait triomphé. Néanmoins, depuis le début du XXe siècle, de nombreuses cultures du monde s’opposent fermement aux principes occidentaux auparavant considérés comme universels.
La démocratie est contestée ou affaiblie, tandis que l’autocratie est soutenue, dans des pays comme la Chine, dans certaines nations musulmanes et en Russie.
De plus, on observe au sein de l’Occident l’émergence de gouvernements populaires ou libéraux qui s’opposent au libéralisme et à l’individualisme postmodernes. La vision traditionnelle et holiste du monde affronte dès lors la vision progressiste et individualiste, donnant lieu à un débat controversé à la fois à l’échelle occidentale et mondiale.