Perdre un proche est toujours une épreuve difficile, même si cela dépend toujours évidemment des liens que vous aviez avec la personne décédée. Mais de manière générale, il est assez compliqué de s’occuper seul de toutes les démarches administratives qui surviennent après le décès. Parmi celles-ci, il y a tous les capitaux devant être transmis aux ayants droit qu’il faut gérer. Dans cet article, nous faisons le point sur ce qu’il est important de connaître sur le sujet.
Si vous ne faites rien, les capitaux se transformeront en fonds perdus
Rappelons tout d’abord à quoi correspond le capital décès puisqu’il y a beaucoup d’idées reçues fausses sur le sujet. Pour faire simple, il s’agit d’une somme d’argent qui est versée aux bénéficiaires d’un contrat d’assurance vie en cas de décès de l’assuré, mais pas uniquement. En effet, en dehors des contrats, il peut s’agir de la pension de réversion (partie de la retraite perçue par le conjoint de la personne décédée) et on peut même bénéficier d’une allocation veuvage dans certains cas.
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Le problème, c’est qu’on n’est pas toujours au courant de la liste des capitaux décès et que cela nécessite alors de réaliser quelques recherches. Ce qui est fourbe, c’est que si vous ne réclamez rien (assurance vie notamment), ces capitaux se transforment automatiquement en fonds perdus !
N’importe qui ou presque a le droit au capital décès
En temps normal, les bénéficiaires du capital décès sont les personnes qui sont nommées explicitement dans le contrat s’il y en a un. Pour l’assurance vie par exemple, les bénéficiaires peuvent être des membres de la famille, des amis, des associations et même des entreprises. C’est pourquoi vous avez tout intérêt à faire les démarches pour connaître les bénéficiaires désignés, sachant que le capital décès est versé à l’héritier légal s’ils ne figurent pas sur le contrat.
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