RSI : ce qu’on lui reproche et ce qu’il pourrait devenir

RSI : ce qu’on lui reproche et ce qu’il pourrait devenir

Au moment où la plupart des candidats à l’élection présidentielle appellent à la suppression du régime social des indépendants, le président du RSI a tenu à présenter quelques pistes de réformes qui pourraient être engagées. Selon Gerrard Quevillon, supprimer le régime social des indépendants, c’est s’attaquer aux valeurs fondatrices de la sécurité sociale en France. Dès lors, certains candidats à la présidentielle entendent ne plus en parler durant leur campagne.

Quelle est l’origine de la colère ?

L’alerte avait été donnée en 2012 par la Cour des comptes qui qualifiait le RSI comme une « catastrophe industrielle ». En effet, il est né de la fusion de 3 caisses, notamment l’assurance vieillesse des artisans, la caisse nationale d’assurance maladie et l’organisation autonome nationale de l’industrie et du commerce. Il était alors censé simplifier les démarches administratives des professionnels indépendants (hors professions libérales), ceux-ci n’ayant affaire qu’à un interlocuteur unique. Cependant, depuis sa création, le RSI est largement critiqué. Déjà, plusieurs de ses affiliés se plaignent fréquemment d’erreurs de calcul cotisation rsi. De plus, le traitement de documents peut parfois prendre beaucoup de temps et ceci peut avoir un impact négatif sur la mise à jour de l’évolution professionnelle des affiliés.

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Le RSI a déjà fait son autocritique

Face à ce grand malaise, le président du RSI a présenté, plusieurs pistes pouvant permettre une amélioration du service. Par exemple, il évoque l’idée d’une obtention de 4 trimestres par année de cotisation au lieu de 3. Aussi, pour faciliter les démarches des affiliés, le calcul et le paiement des cotisations pourraient se faire en ligne. Gerrard Quevillon estime surtout que le fait de supprimer le RSI reviendrait à augmenter de 50% les charges sociales des travailleurs indépendants.

Ce qui pourrait changer après les élections

En cette période électorale, toutes ces pistes de réforme pourraient rester lettre morte, surtout si l’on sait que la majorité des candidats de gauche sont favorables à une fusion au régime général de la sécurité sociale.

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Pour ce qui concerne la droite, les positions sont un peu plus nuancées. Par exemple, le candidat François Fillon prône une réforme globale du RSI avec son remplacement par une caisse de protection des indépendants. Le candidat de droite promet un calcul cotisation rsi et un paiement en temps réel ainsi qu’une meilleure centralisation des démarches administratives. L’objectif, c’est de lui donner plus de rapidité dans l’exécution de ses tâches.